Atelier 1: L’innovation de rupture, pourquoi et comment ?
Atelier 2: Le soutien à l'innovation
Atelier 3: Innover et coopérer avec votre voisin dans les écoParcs industriels
Environ 120 personnes étaient présentes à l’événement Actes’Industries, le rendez-vous incontournable du secteur industriel genevois organisé par l’OPI, la FTI, la CCIG et l’UIG, qui cette année a mis en lumière le thème de l'innovation à la Haute Ecole de Gestion de Genève le 17 avril.
« Attitude, aptitude et altitude. Ce sont les trois éléments qui me semblent clés aujourd’hui pour l’innovation et qui résument cette journée. Il faut d’abord changer d’attitude, en gardant les yeux ouverts pour être sensible à la nouveauté. Ensuite avoir l’aptitude, développer des compétences nécessaires pour innover. En réalité, les grandes entreprises ont de la peine de trouver sur le marché de travail des professionnels qui aient la formation et la capacité de produire des réflexions sur l’innovation », a déclaré le conseiller d’Etat Pierre Maudet. « Et enfin prendre de l’altitude, savoir trouver la bonne échelle, prendre un peu de recul et donner du sens à l’innovation ».
Pendant toute une après-midi et une soirée, les participants ont pu échanger sur trois thématiques principales : l’innovation de rupture, le soutien à l’innovation et l’innovation de proximité ou comment favoriser les collaborations interentreprises. Ces réflexions, issues d’ateliers menés par des entrepreneurs et représentants du monde économique et académique, ont fait l'objet d'un compte-rendu. Voici quelques propositions qui en sont tirées :
La disparition graduelle de la notion de propriété a été soulevée dans cet atelier. Cette disparition s’annonce comme une nouvelle tendance dans le cadre de l’innovation de rupture. Exemplifiée par Uber et Airbnb, qui bouleversent le marché en créant un environnement efficace sans forcément être propriétaires des biens, ces nouveautés surpassent les solutions existantes et se diffusent à la vitesse de l’éclair en intégrant la participation des usagers.
Une activité basée sur la méthode de « concept et connaissances » a été proposée dans cet atelier, dans le but de mettre en œuvre une solution innovatrice à un concept donné. L’une des conclusions : pour innover il n’est pas nécessaire de chercher d’abord des résultats et des solutions, il faut surtout savoir se poser des questions, puiser les éléments de base et d’avoir une attitude apprenante. Il faut détruire des idées reçues pour ainsi permettre de reconstruire un nouveau modèle.
Dans cet atelier les participants se sont intéressés à faire des propositions aux organismes de soutien aux entreprises, dont :
L’innovation ne doit pas seulement se produire sur le plan technologique, mais dans la durabilité, à travers de bonnes pratiques auprès des collaborateurs, des partenaires, sur les modèles d’affaire, la gouvernance et le lien avec la collectivité.