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L’optimisme est de rigueur en ce début d’année, tant mieux ! Il convient de garder la tête froide mais le baromètre de la pandémie s’oriente de « variable » à « beau temps », apportant un surcroît de visibilité et de sérénité. Dans l’immédiat, tout n’est pas réglé pour autant et deux réalités doivent attirer notre attention.

Tout d’abord, les chaînes d’approvisionnement du commerce mondial restent très perturbées. Pour l’industrie genevoise, la situation constitue un frein notoire à de nombreux projets. Le retour à la normale prendra du temps.

Ensuite, la crise a poussé nombre d’entreprises à accélérer – pour ne pas dire précipiter – leur transition numérique afin d’affronter la crise avec des outils performants. Une bonne chose en soi, qui reflète la capacité d’adaptation de notre industrie.

Mais, alors que la tempête faiblit, ces mêmes entreprises doivent impérativement soigner les détails de leur transition, notamment en regard des questions de cybersécurité. Dans l’urgence de la crise, cette dimension a été trop souvent repoussée à plus tard. Mais plus tard c’est maintenant.

Une question vitale dans la mesure où les hackers ont parfaitement saisi la situation. Ils se détournent des « gros coups » et privilégient les attaques de PME. En Suisse, les cyberattaques ont bondi de 65% entre 2020 et 2021 (selon Check Point Software). Une entreprise avertie en vaut deux…

Je vous souhaite un excellent début d’année et me réjouis de vous retrouver « en vrai » lors des événements que nous organisons ce printemps.

Cordialement.

Hélène Gache, directrice