Une montre swiss made alliant luxe, circuits courts et développement durable : ID Watch relève ce défi avec brio en recourant à des boîtiers en acier recyclé, des mouvements ETA reconditionnés et des bracelets fabriqués à partir de végétaux. Multirécompensée par ses pairs, la marque a d’ores et déjà bénéficié d’une importante couverture médiatique – jusque dans le New York Times. Nicolas Freudiger, l’un des fondateurs, résume les bénéfices du coaching platinn.

ID Watch est d’abord une histoire de rencontres…

Absolument, c’est la rencontre de trois personnes qui apportent leur contribution à ID Watch. Cédric Mulhauser et moi sommes amis depuis l’enfance. Lui, c’est l’horloger, il a acquis son savoir-faire auprès de l’une des plus prestigieuses marques genevoises. De mon côté, j’ai étudié à l’EHL et j’ai travaillé dans le marketing digital. En 2019, nous avons rencontré Singal Depéry, designer issu de l’ECAL. C’est aussi lui qui a amené la dimension d’écoresponsabilité.

Une fois l’équipe constituée, comment est-ce que l’on se lance ?

Nous avions envie d’être significatif au sein de l’industrie horlogère. Nous avons commencé en multipliant les visites auprès d’acteurs de la branche afin de mapper un écosystème – un travail mené sur une année. Ensuite, nous avons défini l’ADN de la marque : économie circulaire, circuits courts, équité sociale. Bien sûr, la pandémie a retardé le lancement mais cela nous a donné du temps… Les premiers modèles ont été dessinés durant l’été 2020.

Avec un positionnement aussi radical, comment convaincre les premiers acheteurs ?

C’était la grande question depuis le début du projet : y a-t-il une demande pour une montre de luxe en matériaux recyclés ? Nous défendons une approche holistique de l’économie circulaire, aussi nous avons initié un lancement circulaire avec une campagne de crowdfunding en décembre 2020. Le verdict est tombé : en 24 heures nous avions atteint notre objectif de CHF 150’000.-. Finalement, nous avons récolté CHF 315’000.- de préventes ! En lançant notre première série de 300 montres, nous en avions déjà vendu 225.

Fort de ce succès, pourquoi vous êtes-vous approchés de l’OPI et du coaching platinn ?

En tant qu’entrepreneur, on se retrouve immédiatement plongé dans l’opérationnel : nous avions besoin d’un regard extérieur, pour gérer au mieux les talents d’ID Watch. Dans ce contexte, nous avons bénéficié de l’accompagnement « Affaires » et « Organisation » et avons notamment travaillé sur le développement du chiffre d’affaires, la notoriété de la marque, la structure de la société et notre stratégie de développement. Son impact est très précieux et nous a aussi obligé de sortir de l’opérationnel pour nous projeter à cinq ans. Nous avons été convaincus par la démarche du coach qui prévient d’emblée que son rôle n’est pas de dire quoi faire, mais de nous donner les éléments qui nous amèneront à prendre les bonnes décisions et nous poser les bonnes questions. C’est une réflexion collective et constructive.

Quelles sont vos ambitions pour 2022 ?

Les retours et les sollicitations vont au-delà de nos attentes, confirmant la pertinence de notre business model. Aussi, notre objectif est de boucler une levée de fonds afin de pérenniser le projet à long terme. Et pour cette étape également, nous suivons le coaching platinn avec un accompagnement « Finance ».

Site web: idwatch.ch